Quand l’hypnose spirituelle révèle les présences de l’au-delà. Renouer avec l'invisible
- Corinne Fadel
- 31 juil.
- 4 min de lecture
Il est des histoires qui traversent le voile. Celle de Bérengère en fait partie.
À 46 ans, Bérengère me consulte pour une séance d’hypnose spirituelle. Nous avons déjà travaillé ensemble par le passé, dans le cadre de deux séances en hypnose Ericksonienne. Cette fois, sa demande est plus profonde, presque existentielle.

« J’ai longtemps perçu le monde de l’invisible. Aujourd’hui, ce canal est bloqué. Je ne sais pas pourquoi. Et je me demande aussi ce que je fais ici, dans cette vie… »
L'hypnose spirituelle présences de l'au-delà. Le ton est donné. Elle évoque une sensation d’isolement, une difficulté à créer des liens sincères, un parcours affectif compliqué depuis son divorce. Pourtant, sa solitude ne l’effraie pas. Elle part seule en voyage, vit seule... mais ressent qu’il lui manque quelque chose. Ou plutôt, qu’elle a perdu une part d’elle-même.
L'hypnose spirituelle. Les premiers contacts avec l’au-delà
Dès l’adolescence, Bérengère sentait des présences dans sa chambre. Elle partageait cette pièce avec sa sœur, qu’elle suppliait d’allumer la lumière.
« Il y a quelqu’un ! »
Mais personne ne voyait ce qu’elle ressentait. Ces phénomènes ont commencé peu après le décès de sa mère. À l’époque, elle ne comprenait pas ce qu’étaient ces visites nocturnes. Elle avait peur, se réfugiait sous ses draps, sans réponses.
Plus tard, à l’âge adulte, elle comprendra. Ce qu’elle percevait alors, ce sont des âmes défuntes, venues l'approcher. Elle n’en a plus peur, mais ne sait pas comment communiquer avec elles.
Rêves prémonitoires et messages de l’au-delà
Son histoire est marquée de rêves puissants et troublants. Sa grand-mère lui annonce son décès en rêve, quelques jours avant la réalité. Un vieil homme qu’elle a accompagné dans une maison de retraite vient lui dire adieu dans son sommeil, juste avant sa mort.
Elle reçoit aussi des messages concernant ses relations amoureuses. Avant son mariage, sa mère décédée vient la prévenir en rêve de ne pas l'épouser. Plus tard, elle apparaît de nouveau lors d’une autre relation, pour lui transmettre un message.
Et puis, il y a ce rêve étrange : une femme rencontrée brièvement lors d’une soirée lui apparaît dans un état de grande détresse. Bérengère, sans connaître son histoire, décide de l’appeler. La femme lui confie alors avoir sombré dans l’alcool après la mort brutale de son mari, et avoir dû confier ses enfants à sa belle-mère.
« Pourquoi m’a-t-on montré cela ? »
Ce genre de question est fréquent dans les expériences spirituelles. Je lui propose une lecture symbolique : cette histoire faisait peut-être écho, inconsciemment, à sa propre histoire familiale. Sa mère aussi a sombré dans l’alcool, mais n’a pas été soutenue comme cette autre femme l’a été.
Quand les défunts viennent chercher de l’aide en hypnose spirituelle. Révéler les présences de l'au-delà

Bérengère sent qu’elle attire les défunts. Un voisin malade disparaît. Quelques nuits plus tard, une présence apeurée se manifeste dans sa chambre. Elle comprend qu’il s’agit d’une âme perdue, mais doute encore de ses capacités. Ce n’est que plus tard qu’elle apprend, de la bouche de sa voisine, que cet homme est bel et bien décédé.
Puis, un jour, après une rupture amoureuse, tout s’est arrêté.
« Plus de présences, plus de rêves. Comme si tout s’était bloqué en moi. »
L’hypnose spirituelle comme outil de libération
Lors de notre séance, avant d'explorer ses vies antérieures, j’ai souhaité vérifier s’il y avait des présences désincarnées ou des mémoires étrangères à son champ énergétique. En hypnose spirituelle, il est essentiel de s’assurer que ce qui émerge appartient bien au consultant, et non à des esprits errants.
Plongée en état de conscience modifiée, Bérengère ressent quatre présences logées dans son corps : au niveau du ventre, du cœur, de la tête et du cou. Faibles, elles ne peuvent parler, mais nous comprenons qu’il s’agit de consciences bloquées, prêtes à s’élever. L’une d’elles est sa mère. Elle vient lui demander pardon.
« Mais je lui avais déjà pardonné… »
Peut-être avait elle besoin de l’exprimer, elle aussi, avant de pouvoir s’élever pleinement.
Les trois autres étaient des ancêtres, morts durant son enfance. Leurs présences quittent doucement son champ, laissant place à un apaisement profond.
Des vies antérieures révélatrices
Nous poursuivons la séance en explorant des vies passées. Bérengère revoit deux scènes : elle-même cueillant des fleurs dans une prairie, puis vivant paisiblement dans une maison de pierre. Dans ces deux vies, pas de compagnon, pas de relation amoureuse.
Je m’étonne : j’avais demandé à sa conscience supérieure de lui montrer une vie avec une relation sentimentale épanouie. Mais le message est ailleurs.
« Ce que j’en retiens, dit-elle, c’est que je dois me choisir. M’aimer. Me prioriser. »
Elle qui avait connu le rejet, la dépendance affective, les blessures de l’abandon, reçoit ici un enseignement clair : avant de chercher l’amour à l’extérieur, elle doit le cultiver en elle-même.
En conclusion : quand l’hypnose devient chemin d’âme
L’histoire de Bérengère illustre la puissance de l’hypnose spirituelle. Elle n’est pas seulement un outil thérapeutique, mais un pont entre les mondes, une voie d’éveil, de reconnexion à soi, aux ancêtres, à la mémoire de l’âme.
Les défunts qui apparaissent, les présences ressenties, les messages reçus… Tout cela n’est pas folie, mais dialogue invisible entre les plans. Encore faut-il apprendre à écouter, à traduire, à accueillir sans peur.
L’hypnose spirituelle nous offre cet espace : sûr, bienveillant, profond, où chacun peut retrouver ses parts oubliées, guérir ses blessures et renouer avec ce qui l’appelle, au-delà des mots.
Je vous invite à commenter cet article. Vous pouvez pour toutes informations complémentaires envoyer un message à Corinne Fadel, hypnothérapeute à Toulouse et en ligne.



